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“Au début des années 1970, dans nos banlieues, nous l’avons exhumé comme le premier lien, si intime, si émotionnel, le premier cordon qui nous lie à nos territoires. Nous en avons fait « notre mot », pour contenir « notre monde ».“  Bouchera Azzouz, Fille de Daronne et fière de l’être, éditions Plon, 2016

Les  daronnes sont au centre de nos vies tout en étant pour le reste de la société des invisibles. Dans notre collection de cartes, tout est pensé de manière à renverser les rapports de forces et rétablir la daronne comme personnage central à la tête de la structure hiérarchique du jeu. Les reines-chikhates (n°13 ) sont les plus fortes cartes du jeu, suivies de leurs progénitures, les rois-enfants (n°12 ) puis des cavalières sur leurs bécanes (n°11). 

Ce projet n’aurait pas pu s’appeler autrement que Darone.

“Darone”, vient de loin, des tréfonds de la langue française. Au XIXe siècle, il désignait de manière péjorative tantôt la tenancière, tantôt la patronne au masculin. Dans la France prolétaire du XXe siècle, c’est devenu un simple mot d’argot pour désigner LA mère.

Renverser

le

patriarcat .

Visibiliser

les

artistes .

Darone mettra également en place des collaborations annuelles et invitera les artistes à créer des collections de cartes inédites. 

Darone souhaite également initier les artistes à l'entrepreneuriat, aux cryptomonnaies et aux NFTs. 

Darone veut soutenir les artistes issu.e.s de la diversité en leur donnant accès à une communauté artistique solidaire et active et à un espace d’exposition physique et virtuel.

Décoloniser

la

culture.

Décoloniser notre culture, c’est rompre avec la représentation eurocentrique (orientaliste, exotisante et fétichiste) de notre communauté et construire un nouveau récit de soi. 

“ Parler de décolonialisme implique cette conscience de la colonialité du monde dans lequel on vit. Colonialité du pouvoir, du savoir, de la culture ou encore du genre. (....) Le décolonialisme c'est le fait de "penser et de faire" de façon décoloniale, c'est à dire en prenant conscience de la colonialité et en se décentrant du paradigme eurocentrique. (...) Être dans une posture décoloniale c'est éminemment politique.” 

 

Selma Sardouk, féministe intersectionnelle et antiraciste. Coach de vie certifiée, membre de l’EMCC France et praticienne en thérapie brève. 

Décoloniser la culture c’est d’abord prendre conscience de la colonialité de celle-ci. 

Selon Anibal Quijano, sociologue péruvien qui a théorisé ce concept, la colonialité repose sur quatre piliers :  

  • L’ exploitation de la force du travail 

  • La domination ethno raciale 

  • Le patriarcat 

  • Le contrôle de la subjectivité

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